À Madagascar, le juge d'instruction en charge du dossier et le secrétaire général du syndicat du personnel de l'administration pénitentaire ont été interpellés, entre jeudi et vendredi 2 mars, dans l'affaire de la fuite du Français Houcine Arfa. Cet ancien formateur de la garde présidentielle malgache s'est échappé de prison à la fin du mois de décembre.
Mentionnons aussi le cas de Andry Herizo Rakotozafy, nommé récemment directeur de cabinet par Christian Ntsay. En 2009, dès la première année de présence de sa mère Christine Razanamahasoa à la tête du ministère de la Justice, ce garçon comptait parmi les admis à l’Ecole Nationale de la Magistrature. Ce qui a provoqué des suspicions tenaces de népotisme et de favoritisme familial. Réponse de la ministre de la Justice Christine Razanamahasoa aux journalistes qui l’ont interrogée sur le sujet : « Il y avait 9 000 candidats pour les 30 places d’élèves-magistrats mis en jeu. Il est tout à fait naturel que les 8 970 recalés récriminent et fassent courir tous les bruits sur le concours… ».
A la différence de la première, laquelle a été dirigée contre plusieurs personnalités malgaches aussi bien publiques que privées, cette deuxième démarche, portant violation grave du droit international, risque de ne pas être circonscrite aux deux parties malgache et française pour pendre une tournure planétaire