A la suite d’une instruction bâclée, d’un procès non équitable et d’une condamnation décidée d’avance, Houcine Arfa s’est enfui en France. Il espère qu’un jour, la justice française et la justice malgache lui donneront raison. Son honneur sera sauf, mais retrouvera-t-il ses biens ? En tant qu’étranger, il n’est pas propriétaire d’un bien immobilier à Madagascar. Par contre, il a perçu des revenus réguliers en sa qualité de consultant et conseiller à la Présidence de la République de Madagascar. Sa rémunération lui a permis d’acquérir des biens et d’épargner. A la suite des premières plaintes à son encontre, son habitation a fait l’objet de perquisitions et ses biens ont donné lieu à des saisies. Les saisies opérées sur le matériel destiné à la formation appartenant à Houcine Arfa, sur son véhicule, sur ses documents et sur son argent liquide ne sont pas régulières puisqu’elles ont été réalisées sans le consentement exprès de l’intéressé. Il y a là une violation flagrante du Code de Procédure Pénale. De plus, à notre connaissance, aucune saisie-arrêt ni aucune saisie-conservatoire n’a été validée et ni fait l’objet d’une décision définitive. Aujourd’hui, qui conduit le véhicule d’Houcine Arfa ? Qui utilise ses armes d’entraînement et à quelles fins ? Qui conserve ses effets et documents personnels ? Qui s’est emparé de ses meubles et ses appareils audiovisuels et électroménagers ? Par-dessus tout, que sont devenues les sommes en espèces (en Ariary et en devises étrangères) saisies à son domicile ? Ont-elles été déposées comme il se doit à la Caisse des Dépôts et Consignations ou ont-elles été partagées entre des ripoux et imposteurs ? Il faudra bien obtenir des réponses à ces questions. La fuite d’Houcine Arfa n’autorise pas le pillage mesquin de ses biens. Ceux qui ont participé au vol ou au recel de tous ses biens s’exposent à des poursuites judiciaires et à un acharnement médiatique sans précédents.
Ranary