Affaire Houcine Arfa – Patrick Raharimanana convoqué à la gendarmerie – La vérité du 13 mars 2018

Politicien et journaliste citoyen,  Raharimanana Patrick est convoqué au service des affaires criminelles et spéciales de la Gendarmerie Toby Ratsimandrava. C’est l’intéressé lui-même qui annoncé sur son compte « facebook » de cette convocation pour aujourd’hui.

« Quand on combat la corruption et pour l’indépendance du pays, on doit s’attendre à cela », philosophe le politicien qui a déjà annoncé sa candidature pour l’élection présidentielle de 2018. Bien que les motifs de la convocation ne soient pas mentionnés, ni par les gendarmes et encore moins par Patrick Raharimanana, c’est plus que certain qu’elle a trait à l’affaire Houcine Arfa, l’ex-formateur de la garde présidentielle malagasy qui s’est évadé de prison. Patrick Raharimananaa été accusé par le directeur de la maison de force de Tsiafahy d’avoir été derrière la diffusion sur les réseaux sociaux d’un élément sonore compromettant ce haut responsable.

Dans la conversation entre soi-disant le directeur, Houcine Arfa et son épouse, il est question d’argent dont aucun n’est pas en mesure de connaître la destination finale. Les bruits de fond ont rendu en effet quelques passages inaudibles. La conclusion des observateurs est que le responsable de la maison de force est accusé par Houcine Arfa d’avoir reçu une somme d’argent afin de faciliter son transfert à la maison d’arrêt d’Antanimora, dernière étape de son séjour carcéral à Madagascar avant son évasion. Lors d’une conférence  de presse, le directeur mis en question a botté en touche toutes accusations de corruption et a décidé de porter plainte contre Patrick Raharimanana qui aurait relayé sur les réseaux sociaux cet élément sonore diffusé sur « You tube ».

Quoiqu’il en soit, Patrick Raharimanana affirme sa détermination à aller de l’avant en espérant « que cela(ndlr :l’enquête) va déclencher la guerre pour éradiquer ce fléau (ndlr :la corruption) qui a terni l’image de Madagascar ».

Attendu dans la matinée à 8 heures au Service des affaires criminelles et spéciales de la Gendarmerie, le politicien ne se dérobe pas en lançant comme mot de la fin : « je viendrai ! »…

R.M